Premier roman en langue anglaise pour ce natif de Făgăraș , une petite ville roumaine située dans le sud de la Transylvanie , « Jeux de miroirs 2017 » est un whodunit de la plus belle eau. E ugen O vidiu C hirovici y déploie en quelques 300 pages une enquête où les souvenirs et la mémoire occupent une place essentielle. Et pour cause, puisqu'il s'agit d'une affaire classée mais non résolue, au moment où débute l'histoire. Tout commence donc avec la lecture, par un agent littéraire, de plusieurs chapitres d'un livre ; un ouvrage qui lui a été envoyé par un dénommé Richard Flynn qui déclare dans sa lettre de soumission du tapuscrit, connaitre l'assassin (ou le meurtrier) d'un psychologue réputé, tué en 1987. Manque de chance, Richard Flynn décède à son tour, et le reste de son roman demeure introuvable. Peter Katz , l'agent littéraire en question mandate alors John Keller , un journaliste, pour qu'il tente de découvrir le
Ce n’est pas, à ma connaissance, une catégorie officiellement reconnue par les Mystery Writers of America™, mais plus simplement une appellation que j’ai pêchée dans un blurb (et pour un autre roman), et que j’ai trouvé très appropriée. Quand bien même je l’utilise ici pour le quatrième tome d’une série où la pêche à la mouche brille par sa quasi absence ( sic ) , contrairement aux trois précédents romans de la série. Romans qui mettent donc en scène Sean Stranahan , pêcheur à la mouche, peintre et détective privé. Excusez du peu. Or donc, le Fisherman’ noir puisque c’est de ce sous-genre dont il s’agit, s’intéresse aux enquêtes des détectives - privés ou amateurs ; mais dont l’activité principale est cependant la pêche à la mouche (dont il est souvent question dans lesdits romans). Ça participe bien entendu du (mauvais) genre dit Country noir (ou Rural noir) - un genre de polar qui se passe bien évidemment en pleine nature, mais dans une niche encore plus restreinte,