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Articles

Affichage des articles du juillet, 2017

Bison [2000AD]

.... F lic hard-boiled  sur le fil du rasoir, Jack Bison écope d'une mesure de suspension durant laquelle il teste un procédé révolutionnaire, malgré son aversion pour les nouvelles technologies. Si la littérature de genre ne s'est jamais montrée très frileuse lorsqu'il s'agit d'imaginer de quoi divertir ses lecteurs, C olin C layton & C hris D ows ont, avec leur série (publiée dans les numéros * 1301 à 1309 de 2000AD ), poussé le bouchon assez loin. Couverture David Millgate Mais aussi incroyable que cela puisse paraître (même rétrospectivement), l'histoire a parfaitement fonctionné dans mon cas. La curiosité n'étant pas totalement étrangère à mon intérêt (j'aurais été d'ailleurs tout aussi curieux de voir comment un tel concept aurait pu être développé). Le dénouement, qui ne manque pas d'un certain mauvais esprit, achève de faire de cette lecture un bon moment. .... L aurence C ampbell et L ee T ownsend, les deux dessinate

Outlier (2000AD)

.... T om « TC » E glington fait partie de ces nouveaux scénaristes - comme  M ichael C arroll, A l E wing (et bien d'autres) - à qui le magazine 2000AD a donné une chance (sa première histoire parue l'a été dans le numéro 1712 en novembre 2010), et par là même découvert de nouveaux auteurs qui lui fournissent - régulièrement - des histoires de qualité. Outlier (que l’on peut traduire par « cas aberrant ») est une histoire de S-F en trois parties, publiée en trente épisodes.  Outlier [2000AD n° 1874 à 1883] : Ça démarre comme un whodunit pour finalement se révéler être une narration à la manière de D ashiell H ammett dans le « Faucon Maltais ». TC E glington y est aussi manipulateur que son éminent prédécesseur. Très réussi. Et aussi très S-F. Outlier « Dark Symetries » [2000AD n° 1935 à 1944] : L’histoire prend un nouveau tournant et le talent du dessinateur K arl R ichardson apporte un plus indéniable à la série. Déjà perceptible sur la première série, «

Pax Americana [2000AD]

.... R écit mené tambour battant par A ndy D iggle & A ndy C larke (avec la collaboration de C hris B lythe aux couleurs et d' A nnie P arkhouse au lettrage) pour l'hebdomadaire britannique 2000AD « Pax Americana » a été un bon moment de lecture. Mélangeant préoccupations contemporaines quant au terrorisme, aux «extrêmes », et par la force des choses à la politique, D iggle & C larke mettent en scène un duo ( Snow & Tiger ) qui ne se ménage pas lorsqu'il s'agit de contrecarrer des actions dont la nuisance est avérée.  Dominée par une action tous azimuts, le rythme hebdomadaire du magazine n'y est pas pour rien, « Pax Americana » n'oublie pas de creuser ses personnages, dans l'espace imparti de 46 planches, et de proposer un épilogue ouvert, astucieux et crédible. .... P roposée au label Vertigo (de DC Comics ), qui paraît-il l'aurait refusée ( The Losers également écrite par D iggle mais dessinée par Jock aura plus de chance

Spider-Woman, origines & anecdotes

... U ne rumeur courrait, fin 1976 début 1977 : un projet de dessin animé était à l'étude (chez Filmation ) dont le personnage principal devait s'appeler Spider-Woman . En effet, cette société de production de dessins animés, qui produisait déjà une série combinant un dessin animé de Tarzan plus un autre de Batman avait dans l'idée d'étendre son écurie de personnages, mais cette fois-ci sans devoir payer de frais de licence comme avec l' Homme-Singe et le Caped Crusader . En créant quelques nouveaux personnages de son cru, dont ladite Spider-Woman . Lorsque S tan L ee, qui occupait alors le poste de directeur des publications chez Marvel , eut vent de cette rumeur il demanda à A rchie G oddwin, l' editor in chief en titre, d'assurer immédiatement la protection du nom, bien trop proche à son goût de Spider-Man , le fleuron de leur propre cheptel, en publiant une histoire avec un personnage ainsi nommé. Quelques temps plus tard L ee réitérera cett

Spider-Woman (Ann Nocenti) #47 à #50

…. A lors qu’elle n’avait jamais lu de bandes dessinées encore un an auparavant, et qu’elle n’avait pas plus écrit de scénario, M ark G ruenwald qui vient de devenir editor sur la série Spider-Woman , l’embauche pour écrire ladite série. C’est en substance ce que racontera A nn N ocenti dans la page du courrier (intitulée Venom Blast ) du 48 ème numéro (inédit en français), le deuxième qu’elle écrira sur les quatre que comprendra son run .  L’un des arguments que développe alors  G ruenwald - nous sommes en 1982 -  devant une A nn N ocenti qui ne s’y attendait pas, est que jamais un personnage féminin n’a été écrit par une femme sur le long terme.  On peut donc supposer que l’ editor avait encore en tête de redresser les ventes du titre lorsqu'il s'adressait à sa futur scénariste ; ce que tend également à confirmer la nouvelle titraille, dont le surtitre « The All-New » en dit long, en plus de l’arrivée d’un nouveau dessinateur ( B rian P ostman).  L’autre argument