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Affichage des articles du 2017

AFTERPARTY® Daryl Gregory

AFTERPARTY ® 656 Ko (sans DRM)  Le Bélial’ Epub (9,99€)  Aurélien Police Veuillez lire attentivement cette notice avant d’acheter ce livre   .... 1. QU’EST-CE QU’AFTERPARTY ?    Afterparty est un roman de science-fiction écrit par D aryl G regory  .... 2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS À CONNAITRE AVANT DE LIRE  AFTERPARTY ?   Ne lisez jamais AFTERPARTY (sous forme de fichier numérique ou de bois mort) :  • Si vous êtes allergiques à la littérature d’idées  • Si vous avez des crises convulsives en cas de lecture prolongée de thrillers trépidants  EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L’AVIS DE VOTRE LIBRAIRE   .... 3. COMMENT LIRE AFTERPARTY   Posologie   RÉSERVÉ À L’ADULTE (plus de 15 ans)  Aucune limitation de prise  .... 4. QUELS SONT LES EFFETS INDÉSIRABLES ÉVENTUELS ?   Comme tous les textes de D aryl G regory ce livre peut provoquer une grave accoutumance et des effets de manques virulents (dans ce cas se reporter à ses au

Osama [Lavie Tidhar]

La réalité est une fiction qui a réussi ! ••• R oman policier « métaphysique » [ Pour en savoir + ] en ce qu'il parodie ou détourne de manière subversive les codes du récit policier traditionnel, avec pour effet d’interroger les mystères de l’Être et de la Connaissance (oui avec des majuscules) au-delà du simple artifice du genre dans lequel il s'inscrit, Osama de L avie T idhar, est tout entier contenu dans la magnifique couverture de P edro M arques ; qui en restitue superbement l'atmosphère. Ombres portées d'une tragédie au travers d'une quête particulièrement culottée, celle d'un auteur d'une série de romans de gare intitulés Ousama ben Laden, Justice sommaire , le roman de L avie T idhar (traduit par F lorence D olisi) est le prétexte à une plongée dans notre imaginaire collectif tout autant que dans notre Histoire. La proximité de ce qu'il évoque, et l'apparente provocation de son sujet, risquent d'éloigner plus d'un lecteurs (

Nous allons tous très bien, merci [Daryl Gregory]

.... N ovella traduite par L aurent P hilibert- C aillat pour les éditions LE BÉLIAL', Nous allons tous très bien, merci aurait largement eu sa place dans la très belle collection Une heure-Lumière dudit éditeur (si elle avait été créée en 2015), mais peut-être aurait-on alors été privé de l'entretien avec l'auteur, sous la conduite d' E rwann P erchoc, qui se trouve en fin de volume. Il est d'ailleurs placé à cet endroit pour la bonne raison qu'il ne faut absolument pas le lire (tout aussi intéressant soit-il) avant le récit proprement dit de D aryl G regory, sous peine d'en éventer les plus savoureuses surprises. Le toujours excellent Aurélien Police signe la couverture Récit hantologique par excellence, les 165 pages de l'histoire de ce groupe de parole pas banal, réunit par le docteur Sayer , sont en effet hantées par des traces venues du passé.  Comme l' Europe par le spectre de M arx, selon J acques D errida, à qui nous devons ce né

Bangkok nites [Katsuya Tomita]

C e billet est l'occasion d'en inaugurer d'autres qui seront écrits par B enoît, un ami numérique, rencontré sur feu le site Superpouvoir.com, et dont j'ai toujours apprécié les avis. Si ses goûts sont différents des miens, je l'ai cependant invité à écrire sur ce blog car j'ai souvent découvert des films ou des lectures vers lesquels je ne serais pas allé spontanément, et que j'ai tout aussi souvent appréciés, grâce à lui..... .... B angkok nites de K atsuya T omita aura été une découverte étourdissante en cette fin d'année cinématographique.  Ce film indépendant japonais est issu d'une longue production de cinq années - tout en ayant maturé bien plus longtemps dans l'esprit du cinéaste - qui s'explique par le sujet sensible du film et le temps nécessaire pour le traiter. K atsuya T omita, dont je découvre le travail, évoquait la Thaïlande par le biais de ses précédents films tous tournés au Japon .  Pour Bangkok nites , il est

Grand Froid (Joel Eglof/Gérard Pautonnier/Jean-Pierre Bacri)

« La mort, ce n’est pas contagieux, c’est héréditaire » .... G rand froid , c'est l'histoire d'un convoi funéraire qui s'égare, dans tous les sens du terme, dans un paysage enneigé et (presque) désert. Si le film s'appuie sur de solides acteurs, la mise en scène est un facteur aussi indispensable que ces derniers à sa réussite.  Très retenu le scénario exploite la veine de l' understatement , cet humour qui se contient, et qui joue du décalage entre les réactions des uns et des autres face à l'énormité des situations auxquelles ils sont confrontés. On bascule doucement dans une veine onirique de toute beauté, qui m'a néanmoins fait craindre le pire. Et quand la réalité reprend brutalement ses droits, on ne peut qu'être saisi par cette décision spontanée, frappée du coin du bon sens.  L'histoire de Grand froid ne pouvait s'en sortir que par une chute dont l'absurdité ne pouvait pas l'être moins que ce qui nous y avait am

Happy! [Morrison/Taylor/Meloni]

Nick Sax .... V ingt-cinq décembre oblige, le billet du jour sera consacré à un conte de Noël. Adaptation d'une mini-série de bande dessinée publiée par l'éditeur étasunien Image Comics , Happy! , dont je viens de voir le premier épisode, raconte la rencontre entre un anti-héros dur à cuire ( hardboiled ) et un « ami imaginaire » !? Si chez le scénariste de la bédé, et par ailleurs producteur exécutif de la série télévisée, G rant M orrison ce motif n'est pas nouveau ( Cf . Bat-Mite lors de son passage sur la franchise du Dark Knight de DC Comics par exemple), au point d'avoir d'ailleurs lui-même vécu une partie de sa vie avec son propre ami imaginaire, un nommé Foxy , télescoper l'univers des criminels et celui des amis imaginaires, est une idée de génie.  Happy « Quand ça devient dur de s'y mettre, c'est les durs qui s'y mettent ! » Cela dit, pour quiconque est familier de la littérature hardboiled , celle de D ashiel H ammett ou

Alan Moore, inrockuptible ?

.... P remier (je crois) des assez nombreux articles consacrés au roman d' A lan M oore, Jerusalem , parus en France au moment de la rentrée dite littéraire, celui du magazine Les Inrockuptibles trouve enfin sa place sur ce blog (qui en a proposé déjà plusieurs parlant dudit roman, et plus encore de M oore) : ( À suivre ..... ?)

Carnage, la fin [Conway/Perkins] Panini

Lettrage U.S VC'S Joe Sabino .... B aroud d'honneur de 6 numéros, compilés ici dans le Spider-Man Universe numéro 3, la série Carnage tire donc sa révérence en décembre dans un crescendo de ce qui a déjà fait l'attrait des 10 précédents numéros [ Pour en savoir + ]. Toujours placé sous le haut patronage du maintenant très célèbre « mythe de Cthulhu », et de péripéties qui ne font pas mentir son titre, ce dernier arc narratif tient un peu - malgré tout - de la mesure dilatoire. G erry Conway, en vieux routier de l'imaginaire sait faire illusion, soutenu par le trait bien gras de son dessinateur M ike P erkins, aux pleines pages explosives, et les couleurs anxiogènes et malsaines d' A ndy T roy, et je lui pardonne d'avoir un peu tiré sur la corde, mais un resserrement de l'histoire ne lui aurait pas fait de mal non plus. .... R este également la satisfaction d'avoir une histoire complète (en trois numéros pour la version française), dont visib

Nnedi Okorafor en campagne sur Ulule

.... E n pleine lecture du roman de N nedi O korafor, celui intitulé Qui a peur de la mort ? , publié dans un premier temps dans l' Hexagone par l'éditeur Panini ( via feu sa collection « Eclipse ») avec la très belle couverture de  J oey H ifi, puis plus récemment par les éditions ActuSF, sous la toute aussi magnifique couverture de T ravis D avids, je m'aperçois que la jeune auteure nigériane-américaine - qui n'a visiblement pas les deux pieds dans le même sabot - vient d'être embauchée par les éditions Marvel pour écrire une mini-série sur la Panthère Noire [ Pour en savoir + ] alias T'Challa ( aka Black Panther ) ; que je n'ai pas encore eu l'occasion de lire, cela dit. Par contre j'ai pu lire l'histoire courte * , exercice périlleux s'il en est, parue dans le one-shot Venomverse : War Stories #1 qu'elle a écrite. .... Brillamment secondée par la dessinatrice T ana F ord, et I an H erring aux couleurs, la jeune scéna

Bancroft [Kate Brooke]

.... E n cherchant un angle pour parler de cette nouvelle série télévisée - dont j'ai vu les 2 premiers épisodes - j'ai fini par remarquer, que tous les rôles importants étaient trustés par des actrices. Faye Marsay/Sarah Parish/Amara Karan Ce qui est pour moi plutôt bon signe outre cet accès à des rôles de premiers plans, c'est que cette situation ne m'est pas apparue immédiatement. Si le reste de la distribution, n'écarte pas totalement les hommes, ils se cantonnent, pour l'instant, aux seconds rôles.Vu le zeitgeist , difficile d'échapper à l'aspect supposément revendicatif de ce choix, mais il m'est tout aussi difficile de dire si la création de K ate B rooke est une série féministe. Mais une chose est certaine, lorsque je regarde la deuxième saison de Chance , ou celle de Berlin Station (pour n'en citer que deux), je ne me pose pas ce genre de question. Pas plus que ne s'en est posé G eorge R omero lorsqu'il a embauché D ua

Cérès et Vesta [Greg Egan/Erwann Perchoc]

…. S ur un sujet qui fait écho à son propre engagement face à une situation humanitaire mondiale préoccupante, G reg E gan choisit, selon son propre point de vue sur la science-fiction * , de « prendre un microscope pour s’en servir de presse-papier ». Couverture d'Aurélien Police Le résultat s’intitule Cérès et Vesta , du nom de deux astéroïdes colonisés par l’homme, dont l’un placera l’autre « face à un choix impossible, une horreur cornélienne » ; une novella publiée dans la collection « Une heure-lumière », de l’éditeur Seine-et-Marnais de SFFF Le Bélail’ .  Traduit par E rwann P erchoc, E gan y imagine un scénario où l’épanouissement des uns n’est possible qu’au détriment des autres. …. Entreprise salutaire que de maintenir visibles des questions que l’on préfèrerait peut-être oublier, dans une fiction, lieu de créativité mais aussi d'inventions pratiques. Mais de l’auteur de science-fiction, que d’aucuns qualifient comme le plus important du XXI ème siè

Les Infâmes [Jax Miller/Claire-Marie Clévy ]

.… C omme quoi, lire un bon roman tient à peu de chose. Comme le nom, ou ici le pseudonyme d’une romancière.  Jax Miller !  .... Placé sous le double signe du houblon et de J ames L ee B urke, « Les Infâmes » allait se révéler aussi explosif que ce nom de plume le laissait présager.  Un cocktail dont le dosage tient du miracle puisque l’auteure se qualifie elle-même de « pranster ». C’est-à-dire quelqu’un qui ne planifie pas son travail d'écriture, qui navigue au pif (« flying by the seat of your pants »), contrairement au « plotter » qui planifie son roman.  Difficile à croire quand Jax Miller nous dit qu’elle n’avait en tête que la scène finale, même si l’itinéraire de Freedom Oliver à quelque chose d’assez spontané, et de totalement imprévisible. Mais dans lequel on ne se perd pas tout à fait, au contraire de ses illusions sur la nature humaine. .... Freedom Oliver , anti-héroïne à tous les points de vue, puisque sa créatrice a été dépendante de cette drogue, et

All-New X-Factor [Peter David/Carmine Di Giandomenico]

David Yardin .... T out à la lecture du deux cent soixantième épisode d' X-Factor , (2006-2013) celui où la mutante Polaris noie son spleen dans une belle enfilade de pichets de bière - du sérieux donc - et envoie péter quelques trous du cul de passage, attitude qui lui vaut d'attirer l'attention de la police et de Vif-Argent son demi-frère, et de finir au zonzon.  Un épisode que l'on peut lire dans l'arc narratif final de la série (Volume 3), et dans le recueil au format « Monster », de Panini , judicieusement intitulé ..... La Fin . Edwards/Leistein/Milla D'où elle sortira, par un porte dérobée, grâce à un mystérieux Harrison Snow ; intrigué je l'ai suivie, pour me retrouver quelques mois plus tard dans une toute nouvelle ( All-New ) mouture de la série.  .... S i la précédente incarnation d' X-Factor , déjà sous l'égide du scénariste P eter D avid, avait tenu 114 numéros (tout en reprenant à partir du 51 ème épisode, la numérota

Le Sultan des nuages [Geoffrey A. Landis/Pierre-Paul Durastanti]

8,90 € .... L a novella de G eoffrey A . L andis, parue dans (l'excellente) collection que Le Bélial' a dédié à ce format, est une sorte d'instantané, le moment figé d'une histoire que l'on devine plus vaste. Comme telle, elle nous plonge in medias res et nous laisse sur notre faim. Reposant en partie sur une nouvelle théorie du mariage, et sur une économie de l'enrichissement qui elle ne nous apprend rien, Le Sultan des nuages souffre néanmoins d'une intrigue anémique. Et de rebondissements qui pour le coup manquent de ressort, à l'instar des trois principaux personnages aussi évanescents que les nuages du titre. Et d'une conclusion tirée par les cheveux. .... Toutefois, alors même que m'apparaissaient les faiblesses que je décris, et quelques explications scientifiques que je vous laisse découvrir, un domaine que connaît bien l'auteur, ingénieur à la NASA, l'élan impulsé par la formidable couverture d' A urélien P olice

All-New Avengers Hors-série n°3

••• S ept numéros, dans un forcing désespéré pour nous proposer la totalité de la série, pour la modeste somme de 5,90 euros, tel est le contenu de ce troisième hors-série des « Tout-Nouveaux Vengeurs », revue publiée par Panini . Au commande, le toujours pétillant A l E wing, alors qu'aux dessins un trio se dispute le droit de dessiner son scénario, que n'aurait pas désavoué Jack Kirby J im S tarlin ; rehaussés de couleurs tout aussi lysergiques que les aventures qu'écrivait justement l'ex-photographe de la Navy . Dessin & couleurs de Christian Ward Si le sixième numéro mensuel (de la périodicité étasunienne) qui ouvre ce recueil est toujours sous l'influence de l’accélérateur des « contraires » ( Captain America est un Africain-Américain, Mjolnir est devenu la propriété d'une femme, etc. ) , qui alimente la Maison des idées en une nouvelle énergie salutaire, la belle mécanique est rattrapée par un de ces events qui rythment la vie des illu