Accéder au contenu principal

AVENGERS : The Initiative (suite & fin)

Avengers : The Initiative in Marvel Heroes n°23
….. À partir du #21 (traduit dans le Marvel Heoes n° 25) c’est Christo Gage qui s’occupe de la destinée d’AVENGERS : The Initiative ; le numéro précédent (numérotation étasunienne) est une sorte d’épisode de transition (avec la série Mighty Avengers dont Slott reprend justement l'écriture ?) encore écrit par Slott & Gage du style : « on range les jouets » après Secret Invasion
Gage abandonne manifestement l’aspect formation de l’Initiative pour quelque chose de plus traditionnel, l’implication de la série dans l’événement Dark Reign n’est peut-être pas étranger à cette nouvelle direction. 
En tout cas il laisse en plan ce que j’avais pris pour un rebondissement qui aurait mérité d’être plus amplement développé. 
Si la série AVENGERS : The Initiative est né des retombés d'un event (« événement »), leur succession presque ininterrompue : Secret Invasion, Dark Reign puis Siège, sur une période d'une trentaine de numéros rien que pour la série qui nous intéresse ici, fait plus de dommages qu’elle n’entraîne, sur le long terme, de bonnes conditions d’écriture. 
Gage ne réserve que peu de surprise (à mon goût) lors de son premier arc solo, même la révélation d’une identité tenue secrète depuis le début de la série (ou presque) m’a fait l’effet d’un pétard mouillé. 
Ce n’est pas non plus mauvais mais je m'attendais à mieux. 
De ces épisodes (#21 à 25/Marvel Heroes n°25 à 30 - sauf le n°29 qui ne contient aucun épisode d'Avengers : The Initiative) ce que je retiens plutôt c’est le côté artistique de l’entreprise et plus particulièrement la colorisation par Edgar Delagado (sur des dessins d’Humberto Ramos) et l’utilisation d’un encrage pour les ombres, qui s’apparente au rendu d’un crayon de mine :

…. Fort heureusement le scénariste reprend assez vite la main et montre que les grands questionnements moraux sont le piment indispensable aux effets pyrotechniques des super-pouvoirs en présence.
L’une de ses plus belles réussites est à mes yeux le traitement (grâce à des effets de texte fort bien amenés) qu’il réserve à 2 ou 3 de ses protagonistes, réussissant à en faire des personnages attachants et intéressants. On dit souvent qu’une bonne histoire, c’est souvent un « bon vilain », Gage démontre que c’est aussi de bons seconds couteaux.

Cependant, la participation obligatoire d’AVENGERS : The Initiative à un nouvel event (Siège en l’occurrence) qui secoue l’univers partagé de l’éditeur, ruine ce qui potentiellement aurait pu être du même ordre que ce qu’avait fait en son temps Kurt Busiek avec les Thunderbolts

Une occasion ratée pour le coup.

L'arrivée de Sandoval sur le titre donne aussi de belles pages

…. Toutefois le bilan de cette série (qui se termine donc au numéro 35, dans la revue de l’éditeur Panini Marvel Heroes n° 39) est loin d’être négatif, et les bons moments l’emportent largement sur ceux un peu en dessous de mes attentes. 

Une série globalement satisfaisante, avec des arcs de très grandes qualités, et des personnages que Gage a joliment ripolinés ; tout à fait recommandable. [-_ô]

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Triple frontière [Mark Boal / J.C. Chandor]

En même temps qu'un tournage qui devait débuter en 2011, sous la direction de K athryn B igelow, Triple frontière se verra lié à une tripotée d'acteurs bankables : S ean P enn, J avier B ardem, D enzel W ashington. Et même T om H anks. À ce moment-là, le titre est devenu Sleeping dogs , et d'autres noms circulent ( C hanning T atum ou encore T om H ardy). Durant cette période de valses-hésitations, outre M ark B oal au scénario, la seule constante restera le lieu où devrait se dérouler l'action. La « triple frontière » du titre est une enclave aux confins du Paraguay , du Brésil et de l' Argentine , devenue zone de libre-échange et symbole d'une mondialisation productiviste à fort dynamisme économique. Le barrage d' Itaipu qui y a été construit entre 1975 et 1982, le plus grand du monde, produirait 75 % de l’électricité consommé au Brésil et au Paraguay . Ce territoire a même sa propre langue, le « Portugnol », une langue de confluence, mélange d

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'

Big Wednesday (John Milius)

Une anecdote circule au sujet du film de J ohn M ilius, alors qu'ils s’apprêtaient à sortir leur film respectif ( La Guerre des Etoiles , Rencontre du Troisième Type et Big Wednesday ) G eorge L ucas, S teven S pielberg et J ohn M ilius  auraient fait un pacte : les bénéfices de leur film seront mis en commun et partagés en trois. Un sacré coup de chance pour M ilius dont le film fit un flop contrairement aux deux autres. Un vrai surfeur ne doit pas se laisser prendre au piège de la célébrité  Un vrai surfeur ne doit pas se sentir couper des siens. Il ne doit pas courir derrière les dollars, ni gagner toutes les compétitions. [..] M idget F arrelly champion du monde de surf 1964  ... Big Wednesday est l'histoire de trois jeunes californiens dont la vie est rythmée par le surf ; on les découvre en pleine adolescence au cours de l'été 1962, et nous les suivrons jusqu'à un certain mercredi de l'été 1974.   L'origine du surf se perd dans la nuit des