Accéder au contenu principal

Le Magus par Jim Starlin


... Encore un billet sur la revue Marvel Universe, cette fois-ci je vous propose de revenir sur l'un des personnages de la série le Magus.


Le Magus est une création de Jim Starlin qui, dans un entretien accordé à SCARCE en 1993 évoque l'état d'esprit dans lequel il était alors, lorsque lui échoit d'écrire la série Warlock :

"[...] j'ai démanagé en Califormie, et j'ai fait Warlock. Pendant mon service, j'avais fait un séjour au Viêt-Nam, et j'en suis revenu plutôt ... camé. En Californie, je me sentais suicidaire et paranoïaque ; alors j'ai voulu faire Warlock. En fait il s'agit de l'histoire d'un personnage suicidaire et paranoïaque, qui pouvait refléter ce que je ressentais à l'époque. j'étais mal dans ma peau et beaucoup de ce qui arrivait à Warlock n'étais qu'une transposition de ce qui m'arrivait ... J'utilisais la création comme thérapie et c'est vrai que j'ai souvet fait de mon travail l'équivalent du divan d'un psychanalyste. [..]"

Propos recueillis et traduits par Jef (alias Jean-François Buffe) 

Et maintenant l'histoire du Magus racontée par lui-même (et Jim Starlin) et mise en image par Starlin au sommet de sa forme, preuve en est que même la mise en page réputée "déstructurante" des éditions Artima n'en atténue pas la force ...


Commentaires

  1. C'est effectivement une chance que le comics, fascicule commerciale par définition, ait permis à un tel auteur de pouvoir se l'approprier comme moyen d'expression.

    Ce fut également une chance que Strange laisse passer "cela", des trucs totalement psychédéliques pour les gamins qui ont été confrontés à des univers trés étranges...

    Une porte ouverte sur l'imagination en somme.

    A mon sens, seuls Jack Kirby avec ses visions dantesques, stellaires ou improbables et Jim Starlin ont pu nous proposer cela.

    Excellent article, comme toujours !

    Bastien Ayala.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Triple frontière [Mark Boal / J.C. Chandor]

En même temps qu'un tournage qui devait débuter en 2011, sous la direction de K athryn B igelow, Triple frontière se verra lié à une tripotée d'acteurs bankables : S ean P enn, J avier B ardem, D enzel W ashington. Et même T om H anks. À ce moment-là, le titre est devenu Sleeping dogs , et d'autres noms circulent ( C hanning T atum ou encore T om H ardy). Durant cette période de valses-hésitations, outre M ark B oal au scénario, la seule constante restera le lieu où devrait se dérouler l'action. La « triple frontière » du titre est une enclave aux confins du Paraguay , du Brésil et de l' Argentine , devenue zone de libre-échange et symbole d'une mondialisation productiviste à fort dynamisme économique. Le barrage d' Itaipu qui y a été construit entre 1975 et 1982, le plus grand du monde, produirait 75 % de l’électricité consommé au Brésil et au Paraguay . Ce territoire a même sa propre langue, le « Portugnol », une langue de confluence, mélange d

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'

Wheelman [Frank Grillo / Jeremy Rush]

En partie produit, et surtout entièrement cornaqué par War Party™, la société de production de J oe C arnahan & de F rank G rillo, et magistralement interprété par ce dernier ; « Wheelman 2017 » repose sur la règle des 3 unités du théâtre dit classique :  • Unité temps : Une nuit.  • Unité d'action : Une attaque à main armée ne se déroule pas comme prévue.  • Unité de lieu : Une BMW E46  Autrement dit, 98% du film se déroule dans une voiture avec seulement F rank G rillo au volant et à l’écran. Son personnage n'interagit avec l'extérieur quasiment que via un téléphone portable.              Tourné à Boston en seulement 19 jours, pour un budget légèrement supérieur à 5 millions de dollars, « Wheelman » est, au moment des comptes, une péloche dégraissée et bien relevée.  D'entrée de jeu les premières minutes donnent le ton : « l'homme au volant » du titre a été embauché pour être chauffeur lors d'un braquage à main armée. Divorcé, sa fille adolescente, d