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Victory of the Daleks


.. 3ième épisode de la cinquième saison (depuis la "reprise") Victory of the Daleks est un récit comme je les aime. Situé dans notre passé, la Seconde Guerre mondiale il met en scène des événements que l'Histoire (officielle) n'a pas jugé bon de divulguer.

Ainsi, à la fin de l'épisode précèdent (The beast below, aventure qui ne m'a pas totalement convaincu) le Docteur et Amy recevaient un appel de Winston Churchill en personne, un appel à l'aide.
Ni une, ni deux le Docteur propulsait le Tardis (sa machine à voyager dans le Temps et l'Espace en forme de cabine d'appel téléphonique de la police) au travers des méandres spatiaux & temporels de l'univers, direction Londres !

Comble d'ironie, le Seigneur du Temps arrivera en retard à Londres.



Mais permettez-moi un aparté.
Comme vous le savez sûrement les gens qui arrivent en avance mettent en retard ceux qui sont à l'heure.
Ceci étant dit, reprenons le cours de notre billet ...

.. Or donc, Winston Churchill lutte pied à pied face aux nazis, heureusement pour compenser l'absence du Docteur, il peut compter sur l'aide du professeur Edwin Bracewell, un éminent scientifique à la tête du projet Ironsides.



Celui-ci a conçu des robots particulièrement redoutables, des robots qui rappellent au Docteur, arrivé entretemps, ses ennemis de toujours, les Daleks.

Cependant, ni Churchill, ni Bracewell ne veulent croire que les Ironsides sont des extraterrestres. Et même, à bout d'arguments, Winston Churchill confessera au Docteur que si Hitler envahissait l'Enfer (il) préférerait donner l'avantage au Diable, c'est dire !



.. Un épisode qui ne manque pas d'atouts donc, la synergie l'alchimie entre la nouvelle incarnation du Docteur (le Docteur est comme chacun sait un extraterrestre, un Seigneur du Temps qui a la faculté de se régénérer - habile manière by the way de justifier le remplacement de l'acteur dans le rôle-titre pour une série apparue en 1963) et sa nouvelle partenaire (la belle Amy) est parfaite.
Humour, action, charme : Winston Churchill est épatant, sans oublier les solutions toujours farfelues du Docteur pour remporter le morceau. Bref ça yes comme on dit outre-Manche !


Mais est-ce le cas d'ailleurs, notre sémillant Docteur a-t-il vraiment remporté la partie  ?

And now something completely different ...

.. Les téléspectateur pourtant scrupuleux que vous êtes n'auront peut-être pas noté qu'à la fin de l'épisode (ou presque), alors qu'il est sur le départ, le Docteur fait un signe de connivence à Winston Churchill.


Le célèbre "V" de la victoire justement popularisé par Churchill au cours de la WWII.

C'est à ce genre de détail que l'on se rend compte que cette aventure est légèrement romancée. Car le "V" de la victoire abondamment utilisé par Winnie durant la Deuxième Guerre mondiale (au point d'en faire un signe universellement connu) est en fait une arme, oui vous avez bien lu, une arme donnée par le magicien Aleister Crowley pour contrer le svastika (dextrogyre) des nazis.
Avec ce signe Churchill (et tous ceux qui l'utilisèrent) entendait s'opposer aux nazis sur le plan symbolique. Pour un homme prêt à donner l'avantage au Diable ce n'est pas étonnant.

Il est notoire que le svastika nazi était symboliquement le marteau du dieu Thor, et pour contrecarrer son pouvoir Crowley avait pensé utiliser les "cornes de Loki" le "fripon divin (ou trickster)" de la cosmogonie nordique, d'où le "V". CQFD.

.. Car ne l'oublions pas, il s'est joué sur le sol de la perfide Albion une autre guerre en ces temps troublés, "La bataille magique d'Angleterre" mais ceci, est une autre histoire.


Cependant, loin de moi l'idée de reprocher à Mark Gatiss, le scénariste d'avoir pris des libertés avec les événements toutefois, il me semblait de mon devoir d'éclaircir cette petite facétie, et comme le dit fort justement Winston We must just keep buggering on, nom d'un p'tit bonhomme en mousse ! 


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